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Y’a comme un goût de déjà-vu dans son chewing-gum,
mastique et reste au garde-à-vous pendant qu’elle swing l'homme.
Belle sur le ring elle boxe avec son jean,
un été sun sur le dream avec un cocktail gin.
Un air de voyez-vous avec ce dit John,
voilà qu'elle sent le coup de foudre sur ce big love.
Elle remonte son string en face de son James Dean,
le steak brûle sur le grill et les dents blanches d'Eve brillent.
Un air de déjà-vu dans son « only you »,
la plastique reste au rendez-vous quand son body move.
Son instinct de film et son blue se dandinent,
voilà son festin de mime, elle tire dans le mille.
Y’a comme un ton de voyez-vous dans sa gueule de louve,
le type même un peu voyou dans son regard groove,
il sort ses blings-blings devant ses yeux qui brillent
et boit ses lèvres toutes clean avant que le réveil dring.
Et vous : -« comment allez-vous quand le baby cry ? »
Elle mate et l'appelle Daddy quand il boit son sky.
C'est sa West Side Story, manque le happy end.
Il sort son best style (oh oui) devant sa mini dinde.
Un air de «désabus» quand minuit sonne,
la p'tite passe aux désaveux sur ces belles donnes.
Miss Night-Express file au milieu des buildings,
se casse dans son Austin sur un air de Sting.
Y’a comme un goût de calorie dans son chewing-gum,
les cheveux gras, les cheveux plats, haute comme trois pommes.
Elle était ugly sur le ring et catche avec son jean,
se cache quand se pointe Jimmy avec sa Milady.
Des rêves d'american idol nichés dans sa tête
à en cacher ses rondeurs derrière sa salopette.
Elle ne songe même pas à l'équation slim-string,
autant offrir à un manchot une poignée de Bretlings !
Y’a comme un air de rythme and blues au fond de ses yeux,
elle détourne son regard vexé de tous les beaux gars.
Elle se dit qu'un jour viendra un sourire de star,
un qui aura le Stetson la gueule d'Humphrey Bogart.
Un qui lui soufflera des mots doux poopoopeedoo,
qui la fera marcher à cloche-pied sur les rayons de lune,
un qui la prendra dans son Teddy North Carolina,
un qui pour être beau n'aura pas besoin de gomina...
Y’a comme un goût de bigoudi dans son chewing-gum.
Elle va fêter Happy Birthday dans un night club.
Elle était jolie sur la piste et va avec son style,
elle a du sex-appeal sur Aretha Franklin.
Y’a comme un goût de bistouri dans son chewing-gum.
Il a le style simplet et le regard sitcom.
Des tas de loups autour de son bombé bon-da.
La soirée s'éteint sur la banquette de la Honda.
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Tu me flore, je te faune
Je te peau, je te porte, et te fenêtre
Tu m’os, tu m’océan, tu m’audace, tu me météorite
Je te clé d’or, je t’extraordinaire, tu me paroxysme
Tu me paroxysme, et me paradoxe
Je te clavecin, tu me silencieusement, tu me miroir, et je te montre
Tu me mirage, tu m’oasis, tu m’oiseau, tu m’insecte, tu me cataracte
Je te lune, tu me nuage, tu me marée haute, je te transparente
Tu me pénombre, tu me translucides, tu me château vide, tu me labyrinthe
Tu me parallaxe, et me parabole, tu me debout, et couché, tu m’oblique
Je t’équinoxe, je te poète, tu me danse, je te particulier
Tu me perpendiculaire, et sous-pente, tu me visible, tu me silhouette
Tu m’infiniment, tu m’indivisible, tu m’ironie
Je te fragile, je t’ardente, je te phonétiquement, tu me hiéroglyphe
Tu m’espace, tu me cascade, je te cascade à mon tour, mais toi tu me fluide
Tu m’étoile filante, tu me volcanique, nous nous pulvérisable
Nous nous scandaleusement, jour et nuit, nous nous aujourd’hui même, tu me tangente
Je te concentrique, concentrique
Tu me soluble, tu m’insoluble, en m’asphyxiant et me libératrice
Tu me pulsatrice, pulsatrice
Tu me vertige, tu m’extase, tu me passionnément, tu m’absolu, je t’absente, tu m’absurde
Je te narine, je te chevelure, je te hanche, tu me hantes
Je te poitrine, je buste ta poitrine, puis te visage, je te corsage
Tu m’odeur, tu me vertige, tu glisses, je te cuisse, je te caresse
Je te frissonne, tu m’enjambes, tu m’insupportable, je t’amazone
Je te gorge, je te ventre, je te jupe, je te jarretelle, je te bas
Je te Bach, oui je te Bach, pour clavecin sein et flûte
Je tremblante, tu me séduis, tu m’absorbe, je te dispute
Je te risque, je te grimpe, tu me frôles
Je te nage, mais toi tu me tourbillonnes
Tu m’effleures, tu me cernes, tu me chair, cuir, peau, et morsure
Tu me slip noir, tu me ballerine rouge
Et quand tu ne hauts-talons pas mes sens, tu les crocodile, tu les phoque, tu les fascines
Tu me couvres, je te découvre, je t’invente, parfois tu te livres
Tu me lèvre humide, je te délivre, je te délire, tu me délire et passionnes
Je t’épaule, je te vertèbre, je te cheville, je te cil et pupille
Et si je n’omoplate pas avant mes poumons, même à distance, tu m’aisselle
Je te respire, jour et nuit je te respire
Je te bouche, je te balaie, je te dent, je te griffe
Je te vulve, je te paupière, je te haleine, je t’aime
Je te sens, je te cou, je te mollet, je te certitude
Je te joue, et te veine
Je te mât, je te sueur, je te langue, je te nuque
Je te navigue, je t’ombre, je te corps, et te fantôme
Je te rétine dans mon souffle, tu t’iris
Je t’écris, tu me penses
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